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ENQUÊTE soulève la question sur la sécurité dans les autobus scolaires

Jeudi 17 janvier 2019, 21 h


AUTOBUS SCOLAIRES : LE DOSSIER À BOUCLER

ENQUÊTE SOULÈVE UNE QUESTION DE SÉCURITÉ ÉCARTÉE DEPUIS TROP LONGTEMPS

Mercredi 16 janvier 2019 – Un demi-million de jeunes Québécois voyagent quotidiennement dans 8000 autobus scolaires. Aucun n’est muni de ceintures de sécurité. Pourquoi? Prolongeant une enquête de l’émission the fifth estate de CBC, la journaliste Pasquale Turbide et la réalisatrice Catherine Varga projettent un éclairage révélateur sur la question dans le cadre d’ENQUÊTE, demain, le jeudi 17 janvier à 21 h sur ICI TÉLÉ.

Tout remonte à une étude de Transport Canada menée en 1984. Elle avait conclu que les ceintures étaient inutiles, voire même nuisibles en cas de collisions et que la disposition des sièges rembourrés était la meilleure garantie pour protéger les passagers. Partout en Amérique, elle est la référence de l’industrie comme des organismes réglementaires quand on soulève la question. Mais elle comporte une faille considérable : elle se limitait aux collisions frontales, ignorant les impacts latéraux et les renversements sur le côté qui sont les causes les plus fréquentes d’accidents avec blessés. Une autre étude menée en 2010 par Transport Canada a considéré ce type d’accident pour conclure que les ceintures seraient souhaitables. Elle est demeurée secrète jusqu’à ce qu’elle soit dévoilée cet automne par the fifth estate.

Un autobus scolaire neuf coûte environ 120 000 $. Il en faudrait 12 000 $ de plus pour les munir de ceintures. Pour les deux jeunes qui ont subi de graves blessures après avoir été éjectés de l’autobus lors d’un accident survenu à Mont-Saint-Hilaire en 2016, comme pour les parents de jeunes qui ont perdu la vie dans des circonstances semblables au Texas en 2006 et en Alberta en 2008, les ceintures auraient pu faire toute la différence. La question est pertinente au Québec où le nombre d’accidents impliquant des autobus scolaires s’est accru de 15 % de 2012 à 2016.

Également au programme, BELLINGCAT : LES ENQUÊTEURS DU WEB

Fondé par le Britannique Eliott Higgins, l’organisme Bellingcat se sert d’outils numériques parmi les plus courants (YouTube, Facebook, Instagram, twitter ou autres), pour jeter de la lumière sur des crimes que des États cherchent à camoufler du mieux qu’ils peuvent. La journaliste Johanne Faucher a rencontré à Berlin un chercheur lié à l’organisme, Hadi Al-Khatib, qui lui montre comment il en est venu à établir la responsabilité du régime syrien dans l’attaque chimique meurtrière contre le village de Khan Cheikhoun en 2017.
Réalisation : Luc Tremblay

Deux reportages d’un grand intérêt à ENQUÊTE demain, le jeudi 17 janvier 2019 à 21 h et samedi à 13 h sur ICI TÉLÉ, ainsi que samedi à 20 h sur ICI RDI et sur ICI TOU.TV. On trouve aussi un dossier en lien avec le reportage sur Radio-Canada.ca/enquete.

Animatrice : Marie-Maude Denis
Réalisateur-coordonnateur : Emmanuel Marchand
Rédactrice en chef : Claudine Blais

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